– Sylvie Louis, journaliste et auteure
Au début de l’été, alors que tout avait été au ralenti pendant plusieurs semaines pour cause de pandémie mondiale, le secteur du tourisme commençait à se remettre tranquillement sur pied. Au Spa Eastman, l’une des premières clientes accueillies dès la réouverture était Madame Sylvie Louis, une journaliste et auteure, qui séjourne chez nous depuis déjà 6 ans. Cette fois-ci, elle allait entamer ses plus longues vacances dans notre établissement, soit 18 jours. Les prochaines lignes feront mention de son histoire avec le Spa Eastman ainsi que sa motivation à revenir année après année se ressourcer dans la campagne des Cantons-de- l’Est.
UN COUP DE CŒUR QUI PERDURE AU FIL DES ANS
C’est en lisant le livre Recettes gourmandes contre la douleur chronique que, en 2014, j’ai découvert le Spa Eastman. Moi qui souffrais d’inflammation, tendinites, épicondylites, sinusites, etc., je me rappelle l’incrédulité et de la joie d’apprendre qu’il existait un endroit, pas loin de Montréal, mais en pleine nature, où l’on pouvait bien manger sans tout ce qui me causait de plus en plus de problèmes, c’est-à-dire le gluten, les produits laitiers et le sucre blanc. J’ai cherché le site sur Internet et cinq minutes plus tard, je réservais un séjour de 10 jours pour mes vacances d’été et un séjour de 4 jours pour mes deux filles.
Premier séjour magique ! Que de bienfaits, tant par l’alimentation que par la marche quotidienne en forêt, la nature omniprésente, la beauté des lieux et les cours prodigués par des kinésiologues aussi attentionnés que professionnels! Au Spa Eastman, on peut être seul, lorsqu’on le souhaite, mais aussi, à d’autres moments, faire la connaissance d’autres personnes à la table collective.
Depuis lors, j’ai passé plusieurs séjours de 10 jours l’été. Et puis, lorsque j’étais malade ou à risque de devenir (sinusite qui ne guérissait pas ni avec l’acupuncture, ni avec les antibiotiques, burn-out parce qu’au travail, on m’avait pressée comme un citron, insomnie, épuisement après l’hiver montréalais ou encore après avoir accompagné ma mère mourante), je sentais que j’avais besoin de la forêt pour guérir. Le Spa Eastman est devenu non seulement le cadre de mes vacances (ah, souffler, changer de rythme, oublier la vie trépidante, les informations souvent stressantes et déprimantes, ne rien devoir prévoir ni préparer pour les repas !), mais aussi un endroit pour guérir lorsque je ne vais pas bien.
UN CHEZ-MOI À LA CAMPAGNE
Au Spa Eastman, j’ai repris plaisir à marcher seule parmi les arbres, sans crainte, avec le bonheur de croiser sur mon chemin des chevreuils, biches, cerfs, hérons, grenouilles, papillons, d’observer les fleurs sauvages et bien sûr, tous ces oiseaux qui m’enchantent. Sans compter le chant des ouaouarons au petit lac dans la forêt ou au bord de l’étang, le soir. À chaque séjour, je retrouve les bienfaits de mes deux ou trois heures quotidiennes passées dans la forêt. Au fil des années, le Spa Eastman m’est devenu indispensable et j’ai dû déjà y passer une centaine de nuits.
« Moi qui vis dans un appartement en ville et ne dispose que d’un minuscule balcon donnant sur une rue passante, Eastman est devenu mon échappée belle, ma campagne à moi. »
Comme je ne conduis plus depuis 9 ans pour des raisons de mauvaise vision, vivre à la campagne m’est impossible. Mais au moins, je peux avoir accès à la nature quand j’en ai besoin, tout en ayant le privilège de me sentir « chez moi ». En effet, la première fois que je suis entrée dans la chambre 5, dans la maison canadienne, lors de mon premier séjour, j’ai lu sur la couverture du classeur Spa Eastman sur le bureau : « Bienvenue chez vous ». Ça m’a marquée et c’est ce que je ressens maintenant quand je reviens : je me retrouve chez moi, un deuxième chez-moi, un autre espace-temps merveilleux qui m’apporte beaucoup au niveau bonheur, équilibre et santé. J’arrive, j’aperçois la silhouette du Mont Orford et je sais que je suis à la bonne place.
Peu importe qu’il fasse soleil, qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige ou que le brouillard voile la montagne, jamais je ne m’ennuie un seul instant, jamais je ne me sens coincée dans ma chambre, car contrairement à un gîte du passant ou à un hôtel, au Spa Eastman, que ce soit dans le bâtiment principal ou dehors, il y a beaucoup d’espace !
Moi à qui les saunas et la thermothérapie ne conviennent pas et qui n’utilise donc pas la partie Spa, si on m’avait prédit que je passerais la majorité de mes vacances dans un spa, j’aurais haussé les épaules en disant : « Voyons donc, les spas, ce n’est pas pour moi ! » Je profite de la piscine extérieure et de l’étang quand il fait chaud… et de tout le reste !
DES DÉTAILS QUI FONT TOUTE LA DIFFÉRENCE
Lors de ce séjour de 17 nuits, mon plus long à ce jour, j’ai apprécié…
La souplesse du personnel de la salle à manger et de la cuisine. En effet, après avoir alterné les plats proposés pour le déjeuner, j’ai eu l’idée de commander ce dont j’avais envie. Un matin, deux toasts au fromage de cajou et fines herbes, un autre matin deux crêpes de sarrasin avec sirop d’érable. Rien d’extravagant bien sûr, tous des aliments déjà proposés mais dans une combinaison différente. Cette souplesse est importante pour les longs séjours, comme ça, on n’a pas l’impression de souvent manger la même chose;
L’option de pouvoir repartir avec des pots de soupe du Spa Eastman, des repas, du yogourt de noix de cajou (le meilleur!) et la délicieuse baguette sans gluten. Ainsi, au retour de nos vacances au spa, cet été, mon conjoint et moi sommes allés nous approvisionner en fruits et légumes, mais pour le reste, nous avions de quoi bien se nourrir pendant deux jours, transition appréciée entre le luxe de déguster à chaque repas des plats délicieux sans devoir penser à rien et le retour à la vie normale où je planifie et cuisine tous les repas. Atterrissage plus en douceur très apprécié.
La vraie gentillesse du personnel, encore plus que jamais, en raison de la situation stressante causée par la Covid-19 à Montréal. Sans compter la merveilleuse Jocelyna, qui donne une âme vibrante à cet endroit selon moi unique au monde. Une autre cliente m’a déjà dit : « le Spa Eastman, c’est comme une famille ! » De la chaleur humaine, voilà ce qu’on y retrouve. Tout ce monde-là travaille d’arrache-pied à faire que notre séjour soit une réussite, est attentif à mille et un détails, à nos demandes. Après avoir été aux petits soins toute la journée pour parfois des dizaines de clients, j’imagine que le personnel doit être bien fatigué, le soir, et aussi après sa semaine de travail. Merci!
Enfin, j’ai apprécié qu’au début de la reprise du Spa Eastman, même si mon conjoint et moi n’étions au début que les 3e et 4e clients sur place, que tout était impeccable comme toujours, les vitres toutes propres, le potager, les parterres et le reste du domaine parfaitement entretenus, avec amour et respect de la nature, du beau et des choses bien faites.
Bon été, bonne reprise du Spa Eastman et à la prochaine !