Choisir de vivre selon une approche d’abondance est un travail de tous les jours. Cette posture est pourtant incontournable pour la transformation et repose sur la confiance en notre capacité à toujours s’améliorer, à changer nos façons de penser pour faire l’espace à l’inédit, aux idées neuves, aux façons de faire différemment, bref, pour laisser la place à l’inconnu.

Mes clientes viennent vers moi principalement parce qu’elles désirent apporter des changements significatifs à leur vie professionnelle.

Les deux peurs les plus fréquentes chez elles sont la peur de se tromper et d’échouer, et la deuxième est la peur du manque de sécurité financière.

La première chose que je recommande à ces clientes, c’est d’identifier quelles sont ces peurs récurrentes et comment celles-ci guident nos choix et nos décisions. Cette prise de conscience est essentielle pour comprendre nos schémas de pensée. C’est un incontournable pour espérer apporter des changements significatifs à sa vie personnelle ou professionnelle.

Personnellement, je suis constamment en train de me ramener à l’ordre. J’essaie consciemment de rectifier la situation chaque fois que j’observe que je fais un choix ou que je prends une décision qui vient du manque, qui prend racine d’un endroit à l’intérieur de moi qui craint de manquer de quelque chose, de perdre quelque chose.

L’inconnu… ça fait peur!

Il faut donc porter attention et voir venir avec leurs gros sabots, nos patterns de défense qui nous gardent dans le confort, le connu, loin de ce qui est nouveau et loin d’une possible transformation.

Une posture d’abondance versus une posture de manque, c’est l’un des sujets qui me fascine le plus.

À l’inverse, une posture d’abondance c’est une posture ouverte où les échecs sont plutôt des essais, des opportunités pour s’améliorer, avancer, grandir.

C’est faire un effort conscient pour te concentrer sur ce que tu désires, sur la vision, plutôt que sur les obstacles que tu pourrais « peut-être » rencontrer.

C’est avancer un pas à la fois, saluer tes bons coups, célébrer tes essais, tes succès et toutes les petites victoires.

C’est choisir de mettre ton énergie sur ce qui va bien dans ta vie plutôt que de t’appesantir sur les choses qui ne vont pas comme tu voudrais.

C’est cultiver la confiance et la générosité envers autrui et croire profondément que la vie est bonne et propice à ton épanouissement.

Une mentalité d’abondance, ça se cultive et demande de s’y engager activement et consciemment.

La gratitude conditionne l’abondance

Adopter une attitude de gratitude est un excellent moyen d’habituer ton cerveau à remarquer et à porter son attention sur ce qui se passe de bien dans ta vie. En répétant cet exercice de façon constante et régulière, tu t’habitues à l’abondance. Ton cerveau intègre que l’abondance dans ta vie est la norme.

Ton soleil d’abondance

Je te propose de créer ton soleil d’abondance. Ouvre un cahier sur une page vierge et trace un cercle au centre dans lequel tu écriras : « Ma vie d’abondance ». Chaque jour, ajoute trois rayons à ton soleil. Trois nouvelles choses pour lesquelles tu éprouves de la gratitude. Au moment de les écrire, prends le temps de ressentir à l’intérieur de toi pourquoi elles te font ressentir de la gratitude.

Savais-tu que la recherche démontre que les gens qui ressentent et expriment de la gratitude régulièrement, ont plus de succès dans l’atteinte de leurs objectifs à long terme, dorment mieux, réagissent mieux au stress, ont une meilleure pression sanguine, font plus d’exercice, développent un réseau social fort et économisent plus (Wong and Brown 2017).

Choisis consciemment de vivre selon une approche d’abondance!

Témoignage de Marjolaine, directrice marketing

Au quotidien, je jongle avec cette crainte persistante de manquer d’argent, même avec un emploi stable. C’est curieux, je suis convaincue que même si je gagnais le gros lot à la loterie, cette peur serait toujours là, profondément ancrée en moi. Je suis déterminée à m’en libérer… mais par où commencer ?

Par exemple, en ce moment, je suis dans un café et je me demande si je devrais prendre un petit déjeuner. Mon premier instinct est de refuser, me disant qu’il vaut mieux éviter les dépenses inutiles. Mais pourquoi ne pas essayer autre chose ? Opter pour le petit déjeuner qui attire le plus mon attention, puis voir comment je me sens après. Petit à petit, de nouvelles perspectives émergent.

Récemment, une psychologue a comparé le cerveau à une forêt : la première fois qu’on marche sans sentier, c’est ardu. Mais à force de suivre le même chemin, un sentier se forme. C’est la même chose pour notre cerveau. À chaque fois que je laisse cette peur du manque influencer mes décisions, je la renforce.

Désormais, lorsque je me retrouve dans ce genre de situation, j’essaie de prendre conscience de ce mécanisme et de choisir consciemment une autre voie, en me disant que ça deviendra bien plus agréable à parcourir avec le temps✨