Quand on a mal, le premier réflexe est de chercher à se libérer de ce mal. Car avoir mal diminue notre confort, notre capacité de concentration, notre joie de vivre, bref notre bien-être.
Dans notre société, l’approche retenue depuis quelques générations tend à régler les problèmes à partir des symptômes. Nous avons appris à trouver normal le fait de ne pas nous questionner quand il y a de la fumée, mais plutôt de tenter d’étouffer la fumée, ce qui indique pourtant de façon évidente qu’il y a du feu quelque part. Cet exemple peut paraître simpliste mais il représente assez fidèlement certaines approches médicales : dites-moi quel est votre symptôme et je vous prescrirai le médicament qui le fera disparaître! Alors que faire lorsqu’on en est à sa 4e injection de cortisone et que la douleur revient toujours?
Aucune médecine n’est à blâmer car nous entretenons nous-mêmes nos croyances à propos de la santé et de la maladie. On ne compte plus les personnes qui, après avoir tout essayé pour soulager un mal, s’ouvrent à des causes plus intérieures. Le bel avantage de cette approche est que nous avons tout le pouvoir de changement sur nos attitudes, pensées et croyances.
Par exemple, croire à une certaine fatalité liée à nos antécédents familiaux peut nous rendre passif face à la prise en charge de notre santé. Alors qu’en examinant l’attitude et les croyances de ceux qui nous ont précédés, on pourrait peut-être remarquer la différence entre un terrain fragile héréditaire et l’impact d’un comportement constructif, positif et responsable, qui mènerait à coup sûr à des résultats différents.
Symptômes = précieux signaux
Revenons aux symptômes. Pourquoi un mal se présente-t-il? Il y aurait-il un manque d’harmonie au niveau physique, émotionnel? Qui peut se vanter d’être toujours à l’écoute de ses limites physiques, de ses réactions émotionnelles? On comprend de mieux en mieux à quel point notre réalité intérieure a un grand impact sur notre état de santé. N’est-il pas logique et rassurant de penser que nos problèmes ne viennent pas de l’extérieur? Que nous n’avons pas à être victimes de notre mal ?
Et si nous acceptions de percevoir nos symptômes physiques comme des indicateurs que quelque chose ne tourne pas rond? Quelle belle façon pro-active de prendre sa santé et son bien-être en mains!
Avouons que le réflexe de la pilule qui endort le mal a la vie dure, car c’est la voie de la facilité. Mais arrive un moment dans notre parcours où l’on est au pied d’un mur. Avant d’en arriver là, on peut choisir de se poser les bonnes questions; des questions dont les réponses résident en soi, dans une conscience plus profonde de nous-même. Le corps a sa propre logique et sa sagesse intrinsèque.
Notre dos nous parle
Le dos, principalement la colonne vertébrale, est notre structure. Un mal de dos qui s’installe affecte par conséquent la structure de notre vie. Identifiez à quelle partie du dos vous avez mal et vous trouverez de quel ordre est votre déséquilibre.
- Si vous sentez que votre charge est trop lourde, vous serez peut-être affecté dans le haut du dos et les épaules.
- Si vous ne vous sentez pas supporté, vous aurez mal au milieu du dos.
- Si vous avez des insécurités financières ou que vous avez peur de perdre quelque chose ou quelqu’un d’important, le bas du dos pourrait être impliqué.
Ce ne sont là que quelques exemples de la logique psycho-physique de notre réalité humaine.
Cette approche nous donne des outils merveilleux pour trouver des réponses aux causes de nos maux de dos et autres malaises. Si bien que nous deviendrons des pompiers beaucoup plus efficaces à éteindre la source réelle de la fumée qui n’est jamais présente sans feu!
Soulager la douleur
Les malaises d’ordres divers font partie de la vie; rares sont ceux qui n’en font pas l’expérience.
Prendre son bien-être en mains consiste à traiter l’ensemble de la situation car les aspects physiques, émotionnels et mentaux sont intimement reliés dans nos vies. Donc tout en cherchant à identifier les causes non physiques, on se tournera vers des solutions correctives, afin d’adoucir le mal et, pourquoi pas, le faire disparaître. Quand le message a été compris et que l’on y « remédie » au niveau de l’attitude (et oui, il y a aussi des remèdes pour l’intérieur!), le symptôme a joué son rôle et peut s’effacer.
C’est ici que la respiration, le yoga, les exercices particuliers et l’ajustement alimentaire prennent tout leurs sens. Sans parler de l’aide précieuse de professionnels de l’ostéopathie, kinésiologie, chiropractie, massothérapie, physiothérapie, etc. qui tient alors le rôle de support à sa propre démarche d’équilibre émotionnel et corporel.
Nicole
