Hé c’que je suis fière de « mon » Spa Eastman. Ils ont reçu, non pas une, même pas deux, mais trois mentions soulignant l’excellence de leur programme de développement durable. Le Spa Eastman a reçu l’attestation de la plus haute performance pour le programme « Ici on recycle! » de Recyc-Québec, il fait partie de la courte liste québécoise d’établissements touristiques certifiés Résert-Vert et en plus, il a reçu le très prestigieux prix du Phénix en environnement 2008!
(Vous pouvez lire le communiqué de presse en cliquant ici.)
Dans le fond, il n’y a rien de nouveau dans cette attitude « verte » du Spa Eastman. D’ailleurs, en 1977, Jocelyna Dubuc devait passer pour toute une hurluberlue quand elle exigeait des produits biologiques pour sa salle à manger et quand elle récupérait les pelures de carottes pour en faire du compost pour le potager! Ce qui est nouveau et qui mérite de se réjouir dans cette histoire de prix, c’est qu’enfin, on célèbre, on félicite et on encourage de tels comportements. (Voyez l’ensemble des initiatives mises de l’avant par le Spa Eastman en cliquant ici)
En ce qui me concerne, j’essaie de faire tout ce que je peux pour préserver les ressources et l’environnement. J’achète un maximum d’aliments biologiques, produits localement dans la mesure du possible; j’utilise des produits de nettoyage écologiques, sans phosphate, produits au Québec (Attitude ou Lemieux), et je préfère l’achat de grand format (Lemieux), en vrac, qui me permet d’utiliser le même bidon de 4 litres à la vie à la mort!; pas d’arrosage de pelouse, des vivaces qui ont peu ou pas besoin d’eau; et surtout, j’essaie de consommer le moins possible et lorsque l’achat est vraiment nécessaire, je cherche à ne pas acheter du neuf inutilement.
Et bien sûr, parce que chaque geste compte… j’essaie de déteindre autant que je peux sur mon entourage. Des fois ça marche, mais des fois ça marche pas comme je l’aurais souhaité.
C’est le cas de ma copine, qui était toute fière de m’annoncer récemment que je l’avais « enfin convaincue d’avoir un comportement écologique » : elle venait de trouver un beau site Internet de vêtements faits de coton bio et équitable alors elle s’était empressée de se commander six t-shirts.
J’ai d’abord eu le goût de lui demander de quel continent ses six chandails allaient lui être livrés mais j’ai préféré ne pas savoir. Je lui ai juste demandé ce qui avait bien pu se passer dans sa garde-robe pour que la douzaine (sinon les douzaines!) de chandails qu’elle possédait déjà soient soudainement devenus inutilisables…
« Ben voyons! T’en as plein de t-shirts! T’avais pas besoin de t’en acheter! »
– Ben oui mais y sont écolos…
Aïlle. Ça, c’est le danger. Quand les gestes environnementaux deviennent « à la mode », ça dévie le problème et ça fausse les résultats. C’est vrai que j’essaie d’acheter mes légumes bios mais s’il faut que je prenne mon auto et que je parcoure 10 km pour aller acheter trois tomates bios, l’environnement n’y gagnera rien. Il est sans doute là le défi de l’attitude éco-responsable : réussir à faire le meilleur choix possible, selon les circonstances.
Prendre le virage vert, juste parce que c’est tendance, parce que c’est bien vu, à mon avis, ce n’est pas la meilleure raison (même si c’est mieux que rien!). Mais quand l’ensemble des gestes posés reposent sur des valeurs de base, comme c’est le cas au Spa Eastman, alors là, non seulement ça mérite d’être souligné mais en plus, c’est drôlement inspirant.
Lucie