Les hormones, ça touche toutes les femmes!

Quand on parle de ménopause, on parle en fait de tous les changements hormonaux de la PRÉMÉNOPAUSE à la POST MÉNOPAUSE en passant par la MÉNOPAUSE. Les changements hormonaux, ça touche toutes les femmes de la puberté à l’âge de la grande sagesse : celui où l’on devient une « grande mère » dans la culture autochtone, c’est-à-dire porteuse de la connaissance et de l’expérience féminine!

Les déséquilibres hormonaux chez la femme débutent dès l’adolescence; première phase de turbulence hormonale

Par la suite, on entre dans la phase de reproduction, où cycle après cycle, on produit des hormones dans l’objectif biologique de se reproduire.

C’est la période de fertilité.

Mais dès la trentaine, notre mode de vie commence à interférer plus sérieusement avec nos hormones et perturber notre équilibre hormonal.

Stress, contraception et exigences de la vie moderne

Ceci amène un remaniement hormonal global impliquant nos surrénales (responsables de notre capacité à répondre aux différents facteurs de stress auxquels nous faisons face), et ses deux hormones principales : le cortisol (hormone de stress) et le DHEA (hormone de protection et de renouvellement de l’organisme).

Lorsque notre quotidien est sous la gouverne du stress chronique et exerce une surcharge de travail sur les glandes surrénales, le corps, dans un but noble de compensation et d’équilibre, sollicitera davantage nos hormones sexuelles (estrogène, testostérone, progestérone), provoquant ainsi multiples perturbations ou amplifiant un déséquilibre hormonal déjà présent. Les symptômes induits par une période de stress seront largement variables tout comme leur intensité, pouvant aller de la fatigue à la maladie chronique.

Et si ces perturbations étaient à l’origine des symptômes physiologiques, psychologiques & énergétiques qui se pointent progressivement et s’intensifient à la préménopause?

Ce passage obligé est normal, mais peut être très difficile pour certaines femmes. On se remet alors en question ne comprenant plus qui on est, ni ce qui se passe. Notre vie bascule comme une tempête ou des montagnes russes qui nous paraissent parfois insurmontables!

Suis-je folle ou tout simplement dans une zone de turbulence hormonale?

Tellement d’incompréhension ou de médicalisation d’une situation qui pourrait être accueillie et comprise différemment si on s’adressait aux vraies causes et non aux conséquences (les symptômes)!

Il revient à chaque femme d’entreprendre un dialogue honnête avec elle-même et analyser son mode de vie. C’est là que naissent la plupart des inconforts hormonaux. Vivre une baisse hormonale n’est pas synonyme de désagréments pour autant. Ce passage peut être adouci et vécu de façon harmonieuse également.  Ceci est le cas dans plusieurs cultures ayant conservé un art de vivre et un mode de vie sain. Les hormones, bien qu’essentielles, ne sont qu’une pièce du casse-tête dans l’univers du bien-être! Une réflexion fondamentale s’impose : quel contexte de vie accompagne ma baisse naturelle en hormones?

Le meilleur laboratoire au monde est notre état intérieur

Quand les symptômes s’amplifient ou perdurent, il faut s’observer, mieux se connaître et entrer en relation avec soi afin de tendre vers un apaisement plus durable. Nos symptômes sont des témoins fiables qui nous indiquent que le corps n’est pas apaisé et requiert assistance.

Peut-être dois-je modifier mes comportements, réduire mon exposition au stress, améliorer mon alimentation et ma glycémie? Comment puis-je contribuer à soutenir mon corps afin qu’il trouve matière à stabilité et adaptation, particulièrement lors d’une transition hormonale?

La réponse réside en vous. Bien sûr, les hormones jouent un rôle important dans ces moments d’inconforts hormonaux, mais notre conscience et nos connaissances peuvent également contribuer à adoucir ce passage obligé, voir le rendre même agréable! La périménopause peut être une occasion extraordinaire de transformation positive! Et cela peut se préparer!

Prévention dès 35 ans

Les synonymes de la trentaine sont : stress, carrière, performance, famille, expansion. Nous rencontrons des femmes de plus en plus symptomatiques d’un déséquilibre hormonal, de plus en plus jeune! Et pour cause!

Un mode de vie rempli de stress chronique, mettant à rude épreuve notre capacité d’adaptation, des années accumulées de contraception, une diminution du nombre de grossesses, un environnement perturbé par des éléments toxiques et des plastifiants désormais omniprésents autour de nous, sont tous des facteurs contribuant à la création d’une instabilité hormonale, se manifestant parfois violemment sur le cycle menstruel et laissant plusieurs jeunes femmes très symptomatiques et indisposées.

C’est un avant-goût d’une préménopause qui se trame dans un chaos hormonal

Les symptômes les plus fréquents sont d’ordre psychologique comme l’anxiété, l’irritabilité ou encore des SPM difficiles à gérer. Les troubles du sommeil sont aussi fréquents et ces symptômes sont davantage présents de l’ovulation aux menstruations. Ceci s’explique par une baisse plus rapide de la progestérone que des estrogènes pendant la période de préménopause. Ceci débute dans la trentaine…

Les défis hormonaux après 40 ans

Puis progressivement de 40 à 45 ans, d’autres symptômes apparaissent si on ne s’occupe pas des déséquilibres hormonaux. Nos ovaires passent en mode de production réduite. À la ménopause, les ovaires entrent en retraite pour la plupart des femmes vers le début de la cinquantaine. La production d’hormones ovariennes est à son plus bas et cette chute se traduit en symptômes physiques tels que bouffées de chaleur, sudation nocturne, des douleurs partout, des trous de mémoire et un manque d’énergie. Les estrogènes, la testostérone et la progestérone (notre trio d’hormones sexuelles) ainsi que d’autres hormones collaboratrices ne peuvent remplir leur rôle fondamental de régulateurs de santé.

Devant nous, 30 à 40 ans à vivre sans leur support…

Que se passe-t-il avec le temps? À 60 ou 70 ans, les maladies reliées à l’âge et aux manques d’hormones s’installent et j’ai nommé : l’ostéoporose, les maladies cardiovasculaires, les maladies du cerveau (Alzheimer ou autres… ) et tout ce qui touche notre métabolisme et la production d’énergie.

Le danger si on ne s’en occupe pas, c’est d’avancer en âge en perdant notre qualité de vie et notre autonomie. À 85 ans, et même à 100 ans, on veut vivre en santé!

Le rôle crucial des hormones

Le parcours de vie des hormones en longévité est d’une importance capitale dans notre société en changement.

Les hormones remplissent de multiples fonctions qui dépassent largement la sphère de reproduction! En tant que grandes régulatrices cellulaires, les hormones ne sont pas un aspect négligeable de la santé, elles en sont le cœur!

La femme guerrière en nous suit son parcours hormonal de façon personnalisée en fonction de son identité, ses valeurs, et ses choix en matière de santé. Elle sait prendre soin d’elle! Se connaître et être connectée à soi devient la clef d’un épanouissement au féminin à tous les âges.

Pour vous accompagner sur le parcours de découverte et d’auto-évaluation, nous vous invitons à la retraite Équilibre hormonal féminin et votre santé : mode d’emploi! Afin que chaque femme développe sa connaissance, afin que chaque femme puisse faire face au changement avec stabilité, afin que chaque femme grandisse, indépendamment de son âge biologique.