Je suis revenue dimanche de mon week-end de méditation. Quand on n’est pas familier avec ça, on s’imagine que pour méditer, ça prend absolument des chandelles, une grande chemise colorée et, idéalement, une odeur d’encens au patchouli qui colle à la gorge. Rassurez-vous, sur la vingtaine de participants, aucun ne s’est pris pour le Dalaï Lama et aucun n’a fini ses exercices en flottant près du plafond! Ce n’était pas ce qu’on y cherchait d’ailleurs.

Pour mes amis et mon entourage, je suis une fille « zen ». Pourtant, malgré un mode de vie effectivement plutôt sain, une vie amoureuse heureuse et une vie professionnelle qui fait mon bonheur,  j’ai tout de même le cerveau qui vire à haute vitesse. Récemment, avec quelques nouveaux projets en préparation, j’ai senti que le moteur commençait à s’emballer; je me suis rendue compte que j’avais du mal à me concentrer, surtout sur les petites choses du quotidien (lire : je pensais à tellement de choses en même temps que je pouvais à peine soutenir une conversation avec attention, à moins qu’elle ne soit liée à mon travail). En d’autres mots, j’étais moins présente dans mes échanges avec mon amoureux, ma famille, mes amis… J’avais un urgent besoin de faire taire la machine.

Eugénie Francoeur, animatrice de ce week-end, nous a appris que l’être humain a, en moyenne, 85 000 pensées par jour. Je viens de vérifier à la calculatrice : c’est à peu près une pensée par seconde (incluant la nuit). Pas étonnant qu’on ait envie que cela se calme de temps en temps!

Pourtant, la méditation, ce n’est pas une « absence totale de pensées ». Ce n’est pas « ne pas penser » et ce n’est pas « faire le vide » totalement dans notre esprit. Eugénie a utilisé une expression qui m’a amusée : il s’agit plutôt d’une « gestion du traffic » de nos pensées. Prendre un moment pour soi, un moment en soi, pour arriver à calmer un peu la circulation de nos pensées, surtout les pensées négatives ou inutiles, lesquelles occupent au-delà de 80 % de nos pensées, si ma mémoire est bonne. Pour y arriver, il suffit d’un petit dix minutes le matin et un petit dix minutes le soir. Deux petits « tête-à-tête » avec soi-même…

J’en raconterai sans doute davantage au cours des prochains jours mais je voulais au moins partager dès aujourd’hui quelques infos avec mes amis de séjour.

1. J’ai trouvé une mini-entrevue de Matthieu Ricard : cliquez ici.

2. J’avais promis à l’une d’entre vous les détails d’un des livres suggérés par Eugénie, « Bungee, Vibrato et Tango » : cliquez ici.

3. Autre référence mentionnée par Eugénie, pour le groupe de méditation : L’Émergence.

4. Voici le site de la minuterie d’ordinateur : Just a minute (un hic, le programme semble temporairement bloqué; si vous réussissez mieux qui moi, dites-moi comment faire!)

J’en profite ici pour adresser des remerciements particuliers à Eugénie : merci de partager ton savoir avec autant de passion, autant de simplicité et autant d’authenticité.

Quant à tous ceux avec qui j’ai eu le plaisir de partager cette expérience, j’attends de vos nouvelles!

Au plaisir de vous lire!

Lucie

p.s. Les prochains ateliers de week-end de méditation avec Eugénie Francoeur auront lieu du 23 au 25 janvier 2009 et du 24 au 26 avril. cliquez ici.

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