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Art de vivre

Mieux vaut prévenir que guérir – Vieillir en santé

Nous avons gagné au fil des siècles en espérance de vie, mais malheureusement, l’industrialisation à tout crin, l’agitation, les horaires excessifs ont vu l’émergence de nouvelles pathologies : Plus de maladies chroniques, plus d’inflammation, plus de stress, faisant en sorte que si nous vivons plus longtemps, la qualité de vie n’est pas toujours au rendez-vous. Les pathologies cognitives (confusions, pertes de mémoire, Alzheimer, etc) sont en augmentation, émergeant parfois très jeunes.

Et si nous essayions d’inverser cette course folle, afin de retrouver, ou de ne pas perdre nos capacités?

Plusieurs médecins et chercheurs américains se sont penchés sur la dégénérescence nerveuse liée à l’âge : Dr Dale Bredesen en particulier.

Ils arrivent tous aux mêmes conclusions :

Plutôt que de miser sur une intervention chimique via différents médicaments, si nous modifions différents paramètres de nos modes de vie (alimentation, sommeil, détox, etc.) nous pouvons ralentir le déclin cognitif, voire supprimer les symptômes apparus au début de la maladie d’Alzheimer

Si d’autres études plus vastes sont en cours pour valider ces recherches, il est cependant intéressant de creuser cette voie qui nous rend responsables de notre bien-être.

Ce qui nous amène à parler d’épigénétique (influence de nos modes de vie sur le déclenchement des pathologies)

Cette science s’est intéressée aux facteurs environnementaux de nos vies.

En effet, si la génétique nous donne une prédisposition à telle ou telle fragilité ou telle ou telle caractéristique, il s’avère que notre façon de vivre a des répercussions sur l’expression ou non de certains gènes.
Ainsi, notre environnement et notre comportement pourraient modifier l’expression de nos gènes. Un peu comme un interrupteur qui permettrait ou non que « s’allume » telle ou telle fragilité. La bonne nouvelle c’est que nous avons entre nos mains l’interrupteur.

Quels sont ces facteurs?
  • L’alimentation
  • L’exercice physique
  • Le stress, l’anxiété
  • Les émotions et les pensées
  • Le climat géographique, les températures environnantes
  • L’environnement extérieur
  • Les polluants divers (pesticides, métaux lourds, bruits, lumières artificielles, tabagisme actif ou passif, etc.)
  • Le plaisir éprouvé dans la vie et la qualité des relations
  • Notre capacité à ressentir la joie

Tous ces paramètres sur lesquels nous pouvons agir d’une certaine façon vont permettre de sécréter ou non des molécules chimiques fonctionnant comme des clés qui pourront permettre ou non l’expression de nos gènes.

Si nous ne pouvons certes pas modifier notre patrimoine génétique, nous avons une responsabilité certaine dans notre façon de vieillir et d’optimiser notre santé.

En Chine, des scientifiques de l’institut de gériatrie Beijing sont arrivés à des conclusions similaires : ils ont interrogé plus de 2000 personnes âgées de 60 ans et plus, ont observé leur mode de vie et leur ont fait subir des tests d’évaluation physiques et cognitifs. Il est ressorti de cette étude que 6 critères fondamentaux diminueraient les risques de démence de 18 % :

  • Pratiquer régulièrement de l’exercice physique
  • Avoir des interactions sociales régulières
  • Prendre du temps pour ses loisirs
  • Veiller à la qualité de son sommeil
  • Éviter le tabagisme
  • Supprimer l’alcool

De toutes ces différentes études, nous pouvons tirer des enseignements avec un plan en sept points pour nous garder en forme , tant physiquement que cognitivement.

Quelques principes à connaître pour optimiser notre santé cérébrale
1 – L’alimentation hypotoxique et anti-inflammatoire

Sans laits animaux, sans gluten, en minimisant le sucre et en faisant
appel aux bons acides gras, orienté diète méditerranéenne,
l’alimentation sera un allié précieux de premier ordre pour un maintien
d’une bonne santé tant physique que cognitive.

2 – L’exercice physique

Rester actif au quotidien; et le plus simple, marcher tous les jours ¾ h
1h, minimum. En étant actif, on améliore la circulation sanguine; donc meilleure oxygénation du cerveau, meilleure santé de nos mitochondries (usines énergétiques de nos cellules). Respirer au grand air est quelque chose de vital pour le corps humain, la société moderne semble parfois l’avoir oublié.

3 – Veiller à sa qualité de sommeil

Pour mieux fonctionner, notre organisme a besoin d’un sommeil « réparateur » : le mot le dit bien. Un sommeil de mauvaise qualité pourra
favoriser les risques de développer une démence. Les suppléments naturels pour aider à dormir seront à privilégier sur les somnifères chimiques qui eux pourraient augmenter les risques.

4 – Maintenir une vie sociale de qualité

L’humain est avant tout un être de relation; garder cette activité d’interrelation ne peut qu’aider notre cerveau au niveau de ses connexions neuronales.

5 – Veiller à corriger des manques ou des excès avec des produits naturels

La résistance à l’insuline, l’inflammation, les carences éventuelles en
minéraux devront être corrigées avec l’aide d’un professionnel de santé.
Il faudra également veiller à ne pas tomber dans l’excès inverse et ne pas consommer une quantité astronomique de suppléments qui par leur nombre, chargeront l’organisme et provoqueront un effet inverse à
celui recherché . De la mesure avant tout.

6 – Gymnastique du cerveau

Si nous voulons garder un cerveau en forme, nous devons certes le
nourrir avec une bonne alimentation, de l’oxygène, certains suppléments indispensables, mais aussi, et ce n’est pas négligeable, en le faisant « travailler ». C’est-à-dire nous exercer un peu tous les jours à découvrir, apprendre, s’intéresser à quelque chose de nouveau. Rien de tel pour la neurogenèse.

7 – Garder, retrouver, cultiver, notre capacité d’émerveillement

La joie est ce qui fonde l’être humain. Il l’a souvent oublié. Être capable de voir le beau, la lumière au milieu du tumulte, voire des nuages, est une forme de résistance et surtout le signe d’un cœur à l’œuvre. Parfois nous n’y arrivons pas et c’est pourquoi il faudra demander de l’aide. Mais garder un cœur en santé physique, certes, mais aussi spirituelle sera un garant du « bien vieillir ».

Comment évaluer son état cognitif

Il faudra évaluer différents paramètres, comme :

  • Facteurs génétiques
  • Niveau d’inflammation
  • Niveau d’Homocystéine : cet acide aminé est un facteur de risque d’atrophie cérébrale
  • Insulinémie à jeun : marqueur de notre résistance à l’insuline
  • Le statut hormonal : hormones thyroïdiennes, hormones sexuelles
  • L’exposition aux substances toxiques
  • Qualité du microbiote et porosité intestinale?
  • Indice de masse corporelle (poids / taille au carré) excès de poids à partir de 25.

Tous ces paramètres seront à étudier et corriger ou optimiser afin de
garder le plus longtemps possible une santé physique, et cognitive optimale. Il nous appartiendra de mettre en place ce qui dépend de nous, comme : alimentation, sommeil, marche, socialisation, connexion à la
joie originelle.

Essayons de rajouter de la vie (et donc de la santé) à nos années, plutôt
que des années à la vie!

Je vous donne rendez-vous au Spa Eastman où je développerai ces
points lors d’une retraite d’une journée.

Faire du bien à son corps pour que son âme ait envie d’y rester… Nous
serons au bon endroit pour mettre en pratique ce vieil adage!

Cet article est signé par
Christine Angelard

Naturopathe, thérapeute en santé globale, auteur et conférencière

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Vieillir est une chance qui n’est pas offerte à tous

La longévité en santé

Prendre le temps de respirer… Se retirer de notre routine habituelle pour y retrouver le calme, l’équilibre et la tranquillité. S’offrir un moment pour soi afin de se ressourcer pleinement! Cette retraite d’un jour propose d’explorer ces données prometteuses et d’acquérir des outils, afin de protéger et optimiser votre capital santé.