Quelle place accordez-vous aux deuils que vous traversez ?
Qu’advient-il des différentes pertes que vous vivez ?
Que se cache-t-il derrière tous les renoncements que vous avez vécus ?
En ce moment, vous vous dites peut-être « Mais qu’ont-ils tous en commun ? » Ils vous amènent tous à vivre un processus de deuil. Dans un premier temps, laissez-moi vous les décrire sommairement :
Les deuils
Les deuils peuvent revêtir diverses formes telles que le deuil de personnes chères ou significatives pour soi, le deuil du rêve d’être parent, le deuil d’une d’amitié, le deuil de la relation idéale avec notre père, notre mère, notre enfant, notre frère ou notre sœur, le deuil d’un emploi, le deuil de notre autonomie, le deuil d’un animal de compagnie, le deuil de notre demeure, le deuil de nos rêves, et j’en passe.
Les pertes
Les pertes pour leur part, sont souvent banalisées, voire même négligées dans ce qu’elles nous entraînent à vivre. Notre façon de les mettre de côté et de ne pas les aborder laisse des marques ou des empreintes dans notre quotidien. Les pertes peuvent interférer avec votre bien-être, votre quiétude d’esprit et votre bonheur. Qu’en est-il de la peur de perdre ?
Les renoncements
Les renoncements bien que trop peu nommés, sont bien plus présents qu’on ne le pense. On les retrouve sous différentes formes dont le renoncement à un projet, le renoncement à une activité, le renoncement à nos rêves, à nos ambitions, ou encore le renoncement à quelque chose qui nous tient vraiment à cœur, sans oublier le renoncement à être soi ou, en d’autres mots, l’oubli de soi.
L’expression « faire son deuil »
Mais comment faire son deuil alors qu’une personne importante et spéciale pour nous vient de décéder, qu’un rêve tombe à l’eau ou autre ? Plusieurs vous diront « Ne t’en fais pas, ça va passer avec le temps ! » « Courage, sois fort ou forte ! » « Change-toi les idées, ça va t’aider ! »
Mais qu’en est-il vraiment pour vous ?
Est-ce qu’effectivement ça passe avec le temps ou au contraire dès qu’il est question de deuil, les larmes et le serrement de la poitrine refont surface en une fraction de seconde ?
En parlez-vous librement ou êtes-vous plutôt du genre à vous arranger tout(e) seul(e) avec la tristesse, la peine, le désarroi, pour ne nommer que ceux-ci ? Sans oublier, les sentiments qui peuvent se joindre à eux tels que la culpabilité, la honte, le sentiment de vide intérieur, la solitude, et plus encore.
Vous arrive-t-il d’avoir peur de vous montrer vulnérable ? D’avoir peur d’être un fardeau pour les autres si vous parlez encore une fois de votre deuil ? De vivre un sentiment d’isolement intérieur ? De ne pas savoir comment faire place aux émotions que vous vivez.
On a beau faire comme si de rien n’était, montrer que nous sommes forts, qu’on est capable d’en prendre, de s’occuper l’esprit, etc. N’en demeure pas moins qu’intérieurement, nous sommes touchés, bouleversés et souvent confus.
Constat
De nos jours, le deuil est trop souvent considéré comme un sujet TABOU. Sans oublier que la plupart du temps, les sentiments et émotions à connotation négative sont banalisés, négligés ou gardés sous silence. L’impact, c’est qu’en évitant de les vivre et de les regarder en face, ces deuils laissent des traces et des empreintes dans nos façons de faire.
Notre bien-être, notre quiétude d’esprit et notre bonheur en sont affectés.
Quelques conseils pour retrouver un sentiment de liberté et de mieux-être
- Être sensible et bienveillant envers soi-même.
- S’offrir des moments de cocooning.
- S’entourer de personnes de confiance, à qui on peut parler ouvertement
- Oser mettre des mots sur ce que vous vivez et traversez en toute franchise.
- Oser nommer clairement vos besoins sans attendre que les autres devinent ce dont vous avez besoin; par exemple dire que vous avez besoin d’être écouté et entendu sans conseil ou prise en charge.
- Choisir la plus petite action qui pourra vous faire du bien dans le moment présent comme lire un bon livre, écouter une musique qui vous fait du bien, sortir dehors, prendre un bon bain et autres.
Il va de soi qu’en découvrant mon nouveau toit, je ne peux qu’être moi!
– Claudine Blier
Apaiser l’âme en deuil
Cette retraite est toute désignée pour vous que ce soit pour découvrir une certaine forme d’apaisement cœur-corps-esprit, mieux dormir la nuit, diminuer la pression que vous vous mettez sur les épaules ou encore retrouver votre essence et votre pulsion de vie.
Du 17 au 20 novembre prochain