Depuis quelques décennies, on constate que le tour de taille des adultes augmente. Enfin, c’est le cas pour moi et beaucoup de gens autour de moi.
Nous mangeons pourtant de mieux en mieux : plus de légumes (+35%), de fruits (+20%), de grains entiers (+28%), moins de sucres raffinés (-24%), de viandes rouges (-28%) et de gras (-27%). C’est ce que confirme au moins une enquête sur les habitudes alimentaires1. Donc, nous faisons ce que les autorités nous recommandent de faire.
Malgré ça, force est de constater que l’obésité a doublé au Canada entre les années 1970 et 2014, passant de 14% à 28%2.
Le diabète de type 2, qui était une maladie de vieux plutôt rare quand j’étais jeune pharmacien, frôle le 10% de la population, incluant des enfants3 !
Les gyms sont pleins de gens gros qui font tout, vraiment tout ce qu’il faut faire pour être en santé. Et pourtant, malgré leurs efforts, ils restent gros. Mais pourquoi donc?
Tour de taille: la faute à qui?
Pour comprendre pourquoi, reculons en 1954. Lors du congrès de la Société américaine des technologistes du sucre de betterave (American Society of Sugar Beet Technologists), M. Henry Hass, président de la fondation pour la recherche sur le sucre (Sugar Research Foundation) présente un concept révolutionnaire… Un concept qui va changer le monde et augmenter les parts de marché de l’industrie du sucre pour toujours 4 : la diète faible en gras!
Diète faible en gras
À partir de ce moment charnière, toute une série d’évènements, plusieurs actions de ces lobbys et des personnalités comme Ancel Keys, vont faire en sorte que ce nouveau concept s’insère dans le guide alimentaire américain.
Partout, on démonise les gras, particulièrement le gras saturé. On affirme qu’une alimentation santé est basée sur les grains, les fruits et légumes. Les autorités de l’heure, jusqu’à celles d’aujourd’hui, ont délogé grand-maman comme référence à table.
Autrefois, les grands-mères savaient, bien sûr de façon inégale, mais elles savaient comment manger. Comment préparer un repas équilibré. Les traditions alimentaires étaient riches en recettes, en façon de faire. Nos ancêtres, pas si lointains que ça, savaient comment nourrir leur famille. Comment éviter les principales maladies. Comment structurer un repas. Comment préparer certains aliments comme les abats, qui sont virtuellement disparus de nos tables.
Ces autorités nous ont aussi fait croire que des aliments industriels, comme la margarine, étaient meilleurs pour nous que des aliments consommés depuis des millénaires, comme le beurre.
Revalorisation des gras
En réponse à tout ça, un mouvement s’installe. Une revalorisation de la place des gras dans l’alimentation. Contrairement à la diète faible en gras, ce mouvement est basé sur une science à la fois importante en termes de publications, et riche en racines historiques.
Je sais, c’est presque devenu contre nature de manger gras, mais… vous savez quoi? Le tour de taille diminue chez les gens qui mangent plus gras. Et le diabète aussi!
Art de vivre C’Tonique
Avec l’aide de l’équipe du Spa Eastman, avons puisé dans ces sciences et traditions pour vous développer un mode d’emploi, un mode de vie à la fois enraciné dans les cultures ancestrales et bien contemporaines, avec des explications physiologiques crédibles. Le tout digeste, santé, plaisant et confortable comme seul le Spa Eastman sait le faire.
On appelle ça l’Art de vivre C’Tonique et C’tonique en pratique.
Au plaisir!
Jean-Yves Dionne
Références
- https://www.nutritioncoalition.us/americans-follow-the-guidelines-but-their-health-has-not-improved-1/
- https://globalnews.ca/news/4456664/obesity-in-canada/
- https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/maladies-et-affections/diabete-canada-faits-saillants-systeme-surveillance-maladies-chroniques.html
- Kearns CE, Schmidt LA, Glantz SA. Sugar Industry and Coronary Heart Disease Research: A Historical Analysis of Internal Industry Documents. http://archinte.jamanetwork.com/article.aspx?articleid=2548255