La performance est une notion populaire dans notre société. Elle est utilisée pour définir un résultat chiffré à la suite d’une épreuve ou encore pour qualifier un exploit ou une réussite dans un domaine quelconque. En entreprise, on parle de performance lorsqu’il est question d’innovation et d’évolution. Cette façon de faire peut même teinter notre rôle comme parent, partenaire ou associé. Bref, ce terme s’immisce dans les différents contextes de notre vie.

Faisant bonne figure lorsqu’il est question d’efficacité, de succès et d’exploit, la performance comporte tout de même une facette plus sombre : celle de s’imposer une pression pour atteindre des objectifs qui ne correspondent pas toujours à nos aspirations authentiques.

La performance est à double tranchant : elle peut être une alliée, mais aussi une ennemie.

La performance positive, une alliée!

Ce type de performance dite positive est une attitude qui nous permet de maintenir un effort pour atteindre un objectif personnel ou d’équipe, en phase avec nos besoins réels.

Cette performance est alignée avec nos valeurs, nos aspirations, nos rêves, et respecte nos limites.

Nos actions sont donc exécutées dans la pleine conscience de ce que nous désirons. En maintenant l’effort, nous demeurons engagés envers l’atteinte de notre objectif authentique. Cette performance alliée nous procure un sentiment de fierté, d’accomplissement et la sensation de jouer dans notre propre équipe!

Quand devient-elle une ennemie?

La performance peut s’avérer négative si nous agissons d’une façon qui ne tient pas compte de nos besoins réels et de nos limites.

Elle est alors une réaction défensive inconsciente pour ne pas ressentir la peur, par exemple la peur de perdre, de ne pas être aimé, de déclencher un conflit ou de ne pas réussir.

Cette polarité néfaste de la performance camoufle aussi des besoins spécifiques non identifiés et nous maintient dans l’attente d’une approbation extérieure, d’une reconnaissance ou d’une validation. Ainsi mal exploitée, la performance contribue à l’oubli de soi, car elle se concentre uniquement sur les résultats externes ou les attentes des autres, plutôt que sur les besoins, les valeurs et les aspirations personnelles. Dans ce cas, nous sacrifions notre bien-être mental, émotionnel et physique pour atteindre des objectifs qui ne sont pas authentiques. Le stress, l’anxiété, l’épuisement, le sentiment d’être à côté de soi, de ne plus trouver un sens à nos actions, sont des conséquences directes de ce type de performance.

Comment ne pas tomber dans le piège de la performance négative?

C’est dans la connaissance de soi et avec l’écoute attentive de votre voix intérieure que vous pouvez identifier si l’effort déployé est en phase avec vos besoins et aspirations.

Arrêtez-vous quelques minutes, entrez en relation avec vous-même et questionnez-vous :

• Est-ce que cet objectif est conséquent avec mes besoins, mes valeurs et mes priorités dans ma vie?
• Est-ce que l’énergie déployée pour réaliser mon projet tient compte de mes limites?
• Est-ce que par mes efforts, je tente de plaire à quelqu’un pour me sentir accepté(e) et reconnu(e) en ne tenant plus compte de mes valeurs et priorités?
• Est-ce que j’essaie de fuir mes peurs ou de combler indirectement un besoin en performant ainsi?

Je vous invite également à rester attentif à votre niveau d’énergie relativement à vos projets. Vous sentez-vous stressé(e), anxieux(se), fatigué(e), épuisé(e) ou énergisé(e)?

J’ai confiance qu’en écoutant ce que votre voix intérieure vous dit, vous obtiendrez des réponses qui vous aiguilleront afin d’identifier si vous penchez vers une performance positive ou une performance négative. Ensuite, vous êtes responsable de faire les ajustements nécessaires pour tenir compte de vous et de préserver votre équilibre.

Si vous souhaitez approfondir cette notion de performance dans l’objectif de gagner en liberté et de continuer de vous réaliser, je vous invite à participer à ma prochaine retraite. Au plaisir de vous rencontrer!